Cliquez sur la photo pour découvrir quelques photos de notre ascension
Il y a pile un an, jour pour jour, mes deux frères Rémy et Francis et moi, posions nos crampons sur le point culminant de la France, avec nos guides Aymeric et Olivier !
Un moment intense qui venait couronner six jours de haute-montagne, dont trois jours de préparation, avec l'ascension du Grand Paradis (sommet Italien culminant à 4 061 mètres), une randonnée glacière depuis le téléphérique du Helbronner, puis l'ascension du Mont-Blanc en trois jours, au départ du Nid d'Aigle et avec deux nuits dans les refuges de Tête Rousse à l'aller et du Goûter au retour.
Les trois premiers jours furent assez stressants car la météo n'était pas bonne, voire exécrable. Nous n'avons pas pu profiter du panorama depuis le sommet du Grand Paradis (ce qui n'est peut-être pas une mauvaise chose, au vu des photos qu'on a vu voir après, avec une face Est verticale et une plateforme sommitale très exigüe) et nous avons été contraints d'abréger notre randonnée glacière (qui devait initialement traverser la Mer des Glaces) à cause d'orages violents en montagne (la foudre est tombée juste à côté de nous). Mais notre principale appréhension était surtout de ne pas pouvoir mener notre projet d'ascension du Mont Blanc à son terme, en raison des mauvaises conditions météo.
Finalement,
cette
ascension
a
été
pleine
d'émotion,
avec
de
bonnes
sensations
et
de
bonnes
conditions
météo
(le
premier
et
dernier
jour
avec
un
grand
ciel
bleu,
et
un
deuxième
jour
plus
voilé
pour
notre
ascension
finale).
Je
n'ai
pas
eu
l'impression
que
l'ascension
ait
été
très
difficile
(je
m'étais
bien
préparé,
avec
des
randonnées
régulières
en
montagne
avant
notre
périple)
mais
ce
n'a
pas
été
pour
autant
une
partie
de
plaisir.
Le
sentiment
de
danger
imminent
était
omniprésent
(en
particulier
dans
les
redoutables
et
redoutés
couloir
et
arrête
du
Goûter)
et
les
deux
cent
derniers
mètres
de
dénivelée
avant
le
sommet
(sur
les
1 700m
de
montée
du
deuxième
jour)
ont
été
fait
au
mental,
la
fatigue
et
l'altitude
venant
corser
le
tout.
Une seule certitude qui restera à jamais gravée dans ma mémoire : en haut, quel kif total !!