Le Vercors encore, mais le Vercors différemment : je vous invite à découvrir l’album photo de mon trek hivernal dans la Réserve Naturelle des Haut Plateaux du Vercors.

Cabane de l'EssaureL'idée avait germé suite aux différentes randonnées faites dans le coin avec mon compère Christophe Voutsinas : « Et si on faisait un trek pendant l'hiver, en raquettes et en autonomie pendant deux jours ? »

Nous voilà donc partis pour une nouvelle aventure, avec son lot de questions liées aux conditions hivernales (quel trajet faire ? quels matériels et vêtements prévoir ? où et comment bivouaquer ?...).

Après recherches de conseils sur le Net, achat de matériel (surtout un duvet «grand froid») et concertation avec Christophe (je voulais passer par la Tête Chevalière pour profiter du panorama *** sur le Mont Aiguille et Christophe voulait dormir à Pré Peyret), nous sommes partis pour une randonnée d'environ 30 km et 1100 m de D+ :
Départ de l'Auberge de Combau, Pas de l'Aiguille en passant par la Tête Chevalière, Pré Peyret en passant par la Jasse de Peyre Rouge, bivouac dans la cabane de Pré Peyret, retour au Pas de l'Aiguille en passant par le col du Pison et la bergerie de Jas Neuf, et enfin retour à Combau par le Pas de la Chèvrerie.

Au programme : Paysages enneigés sous le soleil, traces dans la neige fraiche, bonnes pentes, petit vent froid et chute de neige, rencontres avec des randonneurs solitaires ou des pompiers de Paris conviviaux...
Et au final, que du bonheur !

Que vais-je retenir de cette belle rando ?

  • Que partir randonner l'hiver, c'est une très belle aventure, pour peu qu'on soit bien équipé et que les sensations d'une rando hivernale, même sur des terrains déjà connus, sont vraiment formidables.
  • Qu'il est illusoire de vouloir suivre les sentiers qui restent invisibles sous l'épaisse couche de neige : on suit les traces déjà présentes dans la neige ou on tire au cap (heureusement, les bonnes conditions météo nous ont permis d'utiliser des points de repère très visibles).
  • Que l'eau, malgré le temps frais, n'est pas à négliger : il faut une gamelle suffisamment grande et du gaz en quantité suffisante pour pouvoir faire fondre la neige et se ravitailler en eau (c'est du vécu).
  • Que la tartiflette lyophilisée du Vieux Campeur était savoureuse, surtout accompagnée du vin offert par nos colocataires d'un soir ;-)
  • Que les nuits en cabane, c'est rassurant au départ mais ça reste une aventure en soit : elles permettent d'être au sec et à l'abri du vent, d'avoir un coin de table pour s'asseoir et manger ; mais avec pas ou peu de chauffage, une forte humidité ambiante, et un fort risque de promiscuité avec d'autres randonneurs, même sympas, ça reste quand même très sommaire...

J'espère bien avoir l'occasion de tenter à nouveau ce genre d'aventure. Et qui sait, essayer le ski nordique avec une pulka, ou passer la nuit sous la tente ou dans un Igloo (même si aujourd'hui, il y a une barrière psychologique qui reste à franchir)...

Vous pouvez récupérer la trace GPS de cette randonnée en suivant le lien ci-dessus (circuit imprimable sur fond de carte IGN et téléchargeable sur un GPS de randonnée).

Bonne visite.

Pas de l'Aiguille II