Voici la photo que je vous propose pour ce mois, prise en juin 2008, dans un village Ardéchois dont je ne me souviens plus du nom.
Viens,
mon
beau
chat,
sur
mon
coeur
amoureux;
Retiens
les
griffes
de
ta
patte,
Et
laisse
moi
plonger
dans
tes
beaux
yeux,
Mêlés
de
métal
et
d'agate.
Lorsque
mes
doigts
caressent
à
loisir
Ta
tête
et
ton
dos
élastique,
Et
que
ma
main
s'enivre
du
plaisir
De
palper
ton
corps
électrique,
Je
vois
ma
femme
en
esprit.
Son
regard,
Comme
le
tien,
aimable
bête
Profond
et
froid,
coupe
et
fend
comme
un
dard,
Et
des
pieds
jusques
à
la
tête,
Un
air
subtil,
un
dangereux
parfum,
Nagent
autour
de
son
corps
brun.
Charles Beaudelaire